Ce Jeudi 28 Juin s’est ténu à l’hôtel président de Yamoussoukro sous le parrainage du premier ministre,ministre du budget et du portefeuille de l’état chef du gouvernement et la présence appréciée du ministre des ressources animales et halieutiques Adjoumani ,dans le cadre de la mise en œuvre des actions prioritaires du Plan National de Développement ( PND2016-2020), le ministère de la fonction publique a entrepris la révision de la loi n°92-570 du 11 Septembre 1992 portant statut général de la fonction publique en vue de parvenir à une administration publique ambitieuse et performante.En 1964,la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un tout premier régissant la fonction publique.Pour les acteurs du ministère,ce texte aurait montré des limites au point où un autre texte a été adopté en 1992.Cinq dispositions majeures émanent de ce nouveau statut qui sont;les perspectives de carrière des fonctionnaires , le réaménagement des conditions de départ à la retraite,le règlement des problèmes concernant certaines catégories d’agents et l’institution d’une distinction honorifique pour les fonctionnaires. L’administration aujourd’hui étant confronté à une série de difficultés entre autres l’évolution des cadres des emplois,la croissance des effectifs,la mauvaise répartition qualitative et géographique des fonctionnaires et agents de l’état,un relâchement de la discipline…, les fonctionnaires et agents de l’état dénoncent une grande partie des dispositions de ce statut portant sur différentes récriminations.Afin de parvenir à une administration publique moderne,performante,professionnelle,modèle,guidée par les principes d’équité,de justice et d’éthique,le ministère de la fonction publique a trouvé très urgent de réformer ce statut face à toutes ces insuffisances et récriminations.Cet atelier qui s’étendra sur trois jours est organisé par le gouvernement ivoirien à travers le ministère de la fonction publique et le secrétariat national au renforcement des capacités (SNRC) avec l’appui du programme des nations unies pour le développement(PNUD). L’atelier aurait comme objectif général,offrir aux principaux acteurs de l’administration publique,un cadre d’échange qui permettra de se prononcer sur la pertinence des perspectives de réformes du statut général de la fonction publique.
Le président du comité d’organisation, le colonel Assémian Kouadio Gérard a expliqué que <<cet atelier comporte une importance majeure pour les fonctionnaires et agents de l’état…Un grand merci aux autorités de la ville qui ont bien voulu nous assister pour que nous soyons ici>>. Le premier adjoint au maire de la ville de Yamoussoukro qui représentait le maire Kouakou Jean Gnanamgbe,<< c’est la joie pour les Yamoussoukrofouès d’accueillir cet atelier car ce choix donne à notre ville une image encore plus rayonnante>>. Pour le PNUD l’un des principaux partenaires présent pour accompagner cet atelier,<< nous exprimons la reconnaissance et la satisfaction de notre structure pour la confiance que le gouvernement de Côte d’Ivoire ne cesse de témoigner à l’égard de notre institution et de l’ensemble du système des Nations Unies… Le PNUD se réjouit par avance de la qualité de vos contributions qui sans nul doute devrait permettre à la Côte d’Ivoire d’améliorer la qualité et la performance de son service public >> a déclaré le représentant du directeur pays du PNUD.
Le ministre de la fonction publique,au cours de son allocution a précisé que << le projet d’émergence porté par le plan national de Développement de 2016 à 2020, accorde une attention particulière à la modernisation de notre administration à l’amélioration de la bonne gouvernance et à travers des réformes institutionnelles et des réformes tendant à améliorer et à rendre performant notre administration.Dans ce cadre des chantiers ont été ouverts sous la conduite éclairée du premier ministre notamment la formation de près de 3500 responsables de l’administration publique en management.
La formation continue devient une priorité et pour aboutir à une administration publique que nous voulons performante,efficace et ambitieuse,il faut que les instruments de gestion,les hommes et les filles répondent aux standards internationaux et qu’ils soient capable de faire face au défi du moment, c’est- à- dire conduire le pays à l’émergence à l’horizon 2020… Je compte sur vous et sur la qualité de votre contribution en souhaitant un bon atelier à tous les participants pour des débats francs et fructueux >>.
T.K.Emile
Correspondant Régional