le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a tiré la sonnette d’alarme. Plus de 80% de la population ivoirienne consommerait de l’eau contaminée par des excréments humains. Et moins de la moitié des ménages (41%) se lave bien les mains après défécation, avant de manger. Ce sombre tableau a été dressé, vendredi 27 octobre, par Kouakou Sui Théodore, s’exprimant au nom du représentant spécial de l’organisation onusienne en Côte d’Ivoire. C’est à l’occasion de la campagne de promotion du traitement de l’eau à domicile. Mise en œuvre par l’ONG MAP international, cette campagne a été adoptée par le gouvernement comme stratégie de lutte contre les maladies hydriques (diarrhées…). Pathologies très fréquentes chez les enfants en milieu rural, en raison des problèmes d’accès à l’eau potable.

Les maladies diarrhéiques sont responsables de 18% de décès chez les enfants de moins de 5 ans, d’après Kouakou Sui Théodore. Ajoutant que 22% de la population ivoirienne défèque à l’air libre. Ce taux est de 39% en milieu rural. Seulement 1 Ivoirien sur 3 utilise des toilettes améliorées. Et 1 Ivoirien sur 5 n’a pas accès à l’eau potable.

 

 

LEAVE A REPLY