<<Je demande aux parents musulmans d’attendre au moins 24 heures avant les enterrements>> selon, Braman Koné, procureur de Bouaké, près du tribunal de première instance.

Après le district autonome d’Abidjan, c’est autour de la capitale de la paix (Bouaké) de recevoir son médecin légiste. Présentation faite à la population de Bouaké ce vendredi 19 juillet 2019, à la grande salle de la mairie de Bouaké, en présence de la 3ème adjointe au maire M. N’Guessan Jacqueline représentant le Maire de Bouaké Djibo Nicolas, du directeur général du chu de Bouaké le professeur Diané Bamourou, les chefs traditionnels et coutumiers, la population. Cette cérémonie vise à présenter à la population le médecin légiste qui est spécialiste des questions liées à approuver ou infirmer les questions liées aux cadavres, s’ils sont morts ou pas.
<<  le médecin légiste c’est un observateur des violences, qui travail effectivement avec le procureur de la République éventuellement pour dépister tous ceux qui est morts violentes qui peuvent poser des problèmes de responsabilités.
Au mission des missions c’est toutes les missions qui sont assignées au médecin légiste, notamment la prise en charge des personnes victimes de violences mais le médecin légiste est beaucoup plus connu pour la gestion des décès également l’enseignement de bonnes pratiques au niveau des universités >> a t’il expliqué le médecin Eboua, médecin légiste,  avant de poursuivre : << les attentes, c’est de pouvoir prendre en charge avec les moindres difficultés des personnes décédées pour que ces populations puissent avoir des documents qui puissent leur permettre de ne pas avoir de difficultés ultérieure, que se soit des documents qui ont une valeur juridique et qui soient reconnaissable et acceptable partout. Nous ne sommes pas venu pour créer des problèmes mais appliquer déjà ce qui se fait à Abidjan et qui va se faire éventuellement à Korhogo et dans tout le reste de la Côte d’Ivoire>>, a confié Docteur Eboua Marc Éric affecté à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, maître de conférences, par ailleurs docteur au CHU de Bouaké. Dans cette quête de passer du désordre à l’ordre le procureur de Bouaké, près de la cour d’appel Koné Braman a exhorté la population à collaborer: << En dehors d’Abidjan aucune ville ne dispose de médecin légiste donc nous avons eu cette chance et pour permettre à la population d’être en phase avec le médecin légiste nous avons jugé bon de le présenter à la population et cette population c’est réjouit de l’arrivée de ce médecin légiste.
Je demande à la population de dénoncer tous les cas de décès à domicile à la police et de concert la police et le médecin légiste irons faire le constat et cela leur permettra d’avoir les documents légaux pour pouvoir faire l’humiliation et leurs permettra d’éviter les enterrements clandestins et venir après demander les actes supplétifs de décès. Je demande aux parents musulmans d’attendre au moins 24h avant les enterrements.
Signé Yerodemi Y. à Bouaké

yaorodemi@gmail.com