Depuis des années 90, le système universitaire connaît des turbulences à savoir violence, gréve et souvent des années blanches. Pour connaître les causes de la violence qui mine le système éducatif en particulier l’enseignement supérieur, le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a organisé un panel en marge des  » journées de l’orientation du bachelier », sur le thème << Quelles actions engagées par le ministère de l’enseignement supérieur en matières de la non -violence et de gestion de conflits>>. Ce panel a été animé par des experts dont le secrétaire Général de la fesci, Alla Saint Clair, Nyamien Messou, SG synares, Sidibé Daouda, directeur de vie associative et du genre au ministère de l’enseignement supérieur et, AKA Tadjaud président l’OPEECI. Les experts présents à ce panel ont fait savoir les causes qui pousse la violence dans le système éducatif. Selon le SG FESCI, <<c’est le système qui rend les étudiants violents à travers une mafia bien organisé dans le milieu, manque de salle d’équipement pour les travaux dirigés et l’insuffisance de salle adéquat pour les cours dans les amphis.>> Le surpeuplement des étudiants dans les amphis ne permet pas aux étudiants d’étudier dans les normes, tels étaient les propos  des  autres panélistes. D’autres parts, ils ont proposé des solutions à savoir un Marshall pour sauvé le système éducatif à travers des formations de qualité en vue de l’insertion des jeunes à l’emploi.

 

 

 

Quant au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers docteur Sidibe Daouda, se sont les actions déjà menées par le ministère de tutelle pour éradiqué la violence dans le milieu universitaire à savoir les  »journées nationale de la non violence instaurées après la crise de 2011, qui ont été passées en revue. Par la suite, il a fait savoir que son ministère est toujours soucieux de l’amélioration des conditions de vie des étudiants et étudiantes de Côte d’Ivoire. Poursuivant, il a expliqué que le Ministère a institué un code d’honneur de l’Étudiant  pour promouvoir la non violence dans le système universitaire y compris le prix Alassane Salif N’Diaye pour la non violence dans le milieu universitaire depuis 2012. La création d’un dialogue permanent entre les apprenants et les formateurs pour éviter de tels incidents. Le secrétaire de la fesci a conclu en indiquant mettre sous son mandat, le sceau zéro violence dans le système universitaire, et installer un dialogue permanent pour éviter de tels événements qui ternit l’image de l’enseignement supérieur.