Les président guinéen et togolais ont eu des entretiens mercredi dans le cadre d’une médiation avec toutes les parties engagées dans la présidentielle du Liberia, à la suite de l’annonce de la Cour suprême qui a convoqué jeudi la Commission électorale (NEC) pour avoir des explications sur des accusations de fraude et d’irrégularités.
La Cour suprême du Liberia a été saisie par trois partis politiques
contestant les résultats du premier tour de la présidentielle du 10 octobre. Cette audience menace de retarder le second tour, prévu le 7 novembre, entre l’ex-star du foot George Weah et le vice-président sortant Joseph Boakai.
La NEC va devoir expliquer pourquoi le recours introduit par le Parti de la liberté de Charles Brumskine, l’un des candidats battus, et soutenu par deux autres formations, dont celle de M. Boakai, n’est à ses yeux pas fondé, selon un document publié dans la nuit de mardi à mercredi.
La Cour suprême a également ordonné à la NEC de « suspendre toutes les
actions liées au second tour prévu le 7 novembre » jusqu’à ce qu’elle ait statué sur le cas.
AFP