L’Association ivoirienne des professeurs de philosophie (AIPP) a célébré, jeudi 21 novembre 2019, la Journée internationale de philosophie par un colloque international sur le thème « Philosophie et paix » à l’Ecole normale supérieure.

« Penser la paix est un défi pour la communauté intellectuelle, et principalement pour le philosophe qui fait de la recherche du vivre-ensemble harmonieux une question essentielle dans la mesure où seule une cité de paix offre les conditions idéales à l’homme pour réaliser ses aspirations rationnelles », a dit le président de l’AIPP, Pr Dion Simplice, à l’ouverture du colloque.

Après la conférence inaugurale de Pr Biaka Zasseli sur « Etre en paix, avoir la paix, de l’état national de paix à la production de paix », plusieurs autres panels ont été animés à la salle de conférence Mamadou Coulibaly de l’ENS.

Au nom du ministre Mabri Toikeusse, M. N’Goh Bakayoko, a fait savoir qu’en tant que « penseurs » mais surtout « d’impulseurs de la société », la Côte d’Ivoire aurait pu faire l’économie de la crise post- électorale de 2011 si le pays disposait de philosophes en quantité dont la voix était écoutée, entendue et comprise.

Dans la période actuelle précédant les élections de 2020, il a souhaité que les recommandations des réflexions des philosophes venus du Niger et de Côte d’Ivoire ramènent l’accalmie dans le coran de « turbulences langagières ».

 

Service de communication du ministère de l’enseignement supérieur.