le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a partagé l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière d’organisation de sa filière anacarde. Les réformes intervenues dans le secteur ont permis au pays de doubler sa production et devenir premier producteur mondial de noix de cajou brutes.
Le directeur général du CCA, Adama Coulibaly, a souligné qu’au-delà des performances que peut enregistrer chaque pays, l’urgence est à la coopération. Les enjeux et les problématiques étant les mêmes partout. Raison pour laquelle il exhorté les représentants des autres pays invités à la célébration des 20 ans de l’INCAJU – notamment ceux du Mozambique, de la Zambie et de la Tanzanie – à œuvrer auprès de leurs gouvernements pour l’adhésion de leurs États au Conseil international consultatif du cajou (CICC). Organisation créée en novembre 2016 et regroupant à ce jour 9 pays producteurs.
En marge des festivités, une audience a eu lieu entre Adama Coulibaly et José Condugua Antonio Pacheco, ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire du Mozambique. Occasion saisie par le directeur du CCA pour rassurer son hôte que sa présence dans le pays lusophone dénote de l’engagement des autorités ivoiriennes à promouvoir la coopération sud-sud dans tous les domaines.
Recevant des mains d’Adama Coulibaly des documents relatifs au CICC, Antonio Pacheco a dit combien le coton et l’anacarde sont importants dans l’économie du Mozambique. Le ministre a instruit les 2 directeurs en charge des filières coton et cajou de son pays pour un renforcement de la coopération avec la structure ivoirienne qui gère ces spéculations.
Le Mozambique produit environ 100.000 tonnes de noix de cajou brutes, selon Ilidio Afonso José Bande, directeur de l’INCAJU. Le pays transforme entre 30 et 50% de sa production.