Après avoir développé considérablement sa production de noix de cajou jusqu’à en devenir le premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire s’attelle à transformer la matière brute en amande avec un certain succès. Certes, la transformation des noix de cajou brute en amande n’a été que de 8% en 2018. Mais, elle progresse rapidement avec 70 000 tonnes de cajou transformées, ce sont 30 000 tonnes de plus que la moyenne des cinq dernières années. En outre, les exportations d’amande de cajou ont bondi de 42% au 1er semestre 2019 avec près de 5 000 tonnes expédiées principalement vers l’Inde, le Vietnam et les Etats-Unis. Un bond des exportations qui s’accompagne d’une multiplication des sociétés transformatrices. Ainsi révèle le spécialiste N’Kalô de 10 transformateurs ayant exportés des amandes de cajou en 2017, ils sont passés à 18 sur les premiers mois de 2019. Ainsi, « La croissance de la transformation de noix de cajou en Côte d’Ivoire ne dépend donc plus uniquement d’un nombre limité de transformateurs, ni des investissements estrangers ! »