Les ministres africains des Finances et le Groupe de la Banque mondiale se sont réunis aujourd’hui pour accélérer l’acquisition de vaccins anti-COVID sur le continent et éviter une troisième vague épidémique. La Banque mondiale et l’Union africaine (UA) ont annoncé qu’elles s’associaient afin de soutenir l’Équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT), à l’aide de ressources qui permettront aux pays d’acheter et de déployer des vaccins au profit de 400 millions de personnes, avec en ligne de mire l’objectif de l’UA de vacciner 60 % de la population du continent d’ici 2022. Cet effort régional exceptionnel viendra compléter le mécanisme COVAX et intervient à un moment où l’Afrique connaît une hausse des cas de COVID-19. Les financements de la Banque mondiale pourront ainsi faciliter l’achat et le déploiement des doses obtenues dans le cadre de l’AVATT.
La Banque mondiale a déjà donné son feu vert à des opérations visant à soutenir les efforts de vaccination dans 36 pays. D’ici fin juin, elle prévoit de porter ce chiffre à 50 pays, dont les deux tiers se trouvent en Afrique. La Banque mondiale collabore étroitement avec des institutions régionales telles que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et la Commission de l’Union africaine afin d’améliorer la collaboration transfrontalière en matière de veille, de préparation et d’intervention d’urgence en cas d’épidémie.
Les opérations financées par la Banque mondiale en matière de vaccination permettent aux pays de se procurer des vaccins par le biais du mécanisme COVAX, d’initiatives régionales et d’achats bilatéraux auprès des fabricants. À ce titre, la Banque a travaillé en étroite collaboration avec l’AVATT pour veiller à ce que les pays d’Afrique puissent également utiliser ses financements dans le cadre de cette initiative.
Sercom banque mondiale.