Il y a 18 ans, les Etats-Unis étaient touchés en plein coeur par quatre attentats-suicides coordonnés par le groupe islamiste Al-Qaïda, faisant 2 977 victimes. A New York, éventrées par deux avions de ligne, les tours jumelles du World Trade Center s’effondraient. Retour  sur une journée qui a sidéré et plongé le monde entier dans l’effroi.                                                                                           

Plusieurs personnes découvrent au fil du temps qu’ils sont aussi victimes de l’attentat du 11 septembre aux Etats-Unis. C’est le cas de Jaquelin Febrillet. Cette jeune femme était âgé de 26 ans et travaillait à deux rues du World Trade Center lorsque les avions détournés par des djihadistes ont percuté les tours jumelles, le 11 septembre 2001 à New York. En 2016, cette mère de trois enfants est diagnostiquée d’un cancer métastatique.  Richard Fahrer, 37 ans aujourd’hui, travaillait lui fréquemment à la pointe de Manhattan comme arpenteur. Il y a 18 mois, on détectait sur ce jeune père un cancer agressif du côlon, qui frappe généralement des hommes beaucoup plus âgés et pour lequel il n’avait aucune prédisposition. 

A côté de ces cas individuel, il faut noter ces milliers de malades dont des dizaines de milliers de pompiers et bénévoles mobilisés sur le site de l’attentat. Ces derniers ont été les premiers touchés. Une étude en 2011, montrait qu’ils étaient confrontés à des risques accrus de cancer. 10 000 d’entre eux ont été recensés comme étant atteints d’un cancer par le WTC Health Program, programme fédéral de soins réservé aux rescapés des attentats.

Notons qu’en fin juin 2019, plus de 21 000 cas ont été enregistrés dans le programme de soins, soit deux fois plus qu’en juin 2016. Sur ces 21 000 malades, près de 4000 ont été diagnostiqués avec un cancer, ceux de la prostate, du sein ou de la peau étant les plus fréquents. En outre, « le taux de cancer a augmenté entre 10 et 30% chez les gens exposés ». Ce taux devrait encore augmenter à l’avenir avec certains cancers comme celui du poumon ou le mésothéliome, qui prennent 20 à 30 ans à se développé, a relayé, l’Agence France Presse.