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Évoquant la rencontre avec les sénateurs, le secrétaire général de la présidence de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, membre de la délégation ivoirienne, a indiqué « On s’est rendu compte que beaucoup parmi eux n’avaient pas suffisamment d’informations. Les informations qui ont été données ont permis de les éclairer. » Quant aux Services des douanes,  il a été « convenu de nous revoir. Ils doivent venir en Côte d’Ivoire en décembre pour faire des inspections au niveau des bateaux de cacao« , a annoncé Dominique Ouattara.

La présidente du Conseil ivoirien de surveillance a fait état auprès de ses interlocuteurs américains des différentes mesures prises par la Côte d’Ivoire depuis 2012, soit depuis l’entrée en fonction de son époux Alassane Ouattara dont, rappelons-le,  le deuxième  mandat présidentiel s’achève l’année prochaine. Elle a évoqué la création du CNS qu’elle préside donc, ainsi que du Comité interministériel de lutte, mais aussi la politique de construction d’écoles, la loi sur l’école obligatoire, la création d’un centre d’accueil pour les enfants en détresse à Soubré, la création d’unités de police spécialisées dans la traque des trafiquants d’enfants et la répression. Dans ce dernier cadre, Dominique Ouattara a précisé que 220 personnes avaient déjà été  condamnées à des peines d’emprisonnement allant de 15 à 20 ans.

Le 3ème Plan d’action sur les rails

D’autre part, a-t-elle poursuivi, trois Plans d’actions nationaux (PAN) ont été élaborés depuis 2012, a-t-il été rappelé et, précisément, en Conseil des Ministres hier à Abidjan, il a été adopté une communication relative à la présentation du prochain PAN qui porte sur la période 2019-2021 et dont le coût pour sa mise en œuvre  « est globalement estimé à 76 milliards de francs CFA » (€ 115,8 millions), selon le communiqué du Conseil des ministres qui ne précise pas qui financera ce Plan.

 « Le PAN 2019-2021 capitalise les résultats des plans précédents, à savoir les PAN 2012-2014 et 2015-2017, afin de réorienter la lutte contre le travail des enfants et d’accroître son impact à l’échelle nationale« , souligne hier le communiqué du Conseil. « Ainsi, le PAN 2019-2021 prend en compte, dans le cadre d’une approche globale, les interventions sectorielles spécifiques au travail des enfants, ainsi que les programmes sociaux du gouvernement, notamment ceux visant l’amélioration des conditions de vie des populations et la protection des droits de l’enfant, en vue d’éradiquer durablement le travail des enfants dans notre pays. »Outre le voyage en décembre des Douanes américaines, les sénateurs auraient déclaré vouloir soutenir la Côte d’Ivoire à combattre ce travail des enfants notamment par de la formation et de l’aide financière.