Depuis l’annonce de l’acquittement du président Gbagbo, le régime Ouattara a mis en branle sa communication qui consiste à faire croire que sa libération serait se moquer des victimes de la crise post-électorale.

 

À la CPI, Me Massida a affirmé que de nombreuses victimes ont fuit leur domicile par peur de représailles.

 

Selon eux, un retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire serait un encouragement de l’impunité.

Et pourtant, il faut rappeler que Ouattara dès sa prise de pouvoir à mis en place une commission d’enquête nationale présidée par Mme Paulette Badjo.

 

Il a lui même nommé tous les membres de cette commission.

 

Le 8 août 2012, cette commission lui a remis ses conclusions dans lesquelles l’on peut lire que:  » les deux camps ont tué des centaines de personnes (plus de 700 pour les pro-Ouattara, plus de 1400 pour les pro-Gbagbo). »

De nombreux partisans du président Gbagbo ont passé des années en prison et certains y sont encore.

 

Gbagbo lui-même est enfermé depuis 2011.

 

Mais je veux poser la question de savoir qui a payé pour les 700 victimes alléguées du camp Ouattara? Que pensent les parents de ces victimes lorsqu’ils voient leurs bourreaux jouir d’une impunité insolente? Que pense Me Massida de la douleur des familles de ces 700 victimes? Se soucie t-elle de leur rendre justice? C’est à croire que Ouattara et son régime ont le monopole de la douleur et qu’ils ont privatisé les victimes du camp Gbagbo.

Le procureur et Me Massida doivent arrêter de jouer avec la douleur des ivoiriens. S’il y a bien des victimes qui peuvent se révolter, ce sont celles du camp Gbagbo qui n’ont bénéficié d’aucun égard depuis 2011.

 

Oui il y a des victimes dans tous les camps mais seul un camp est poursuivi. C’est cela la justice?

Les ivoiriens sont fatigués. Ils veulent aller à la paix et la réconciliation.

La CPI en maintenant le président Gbagbo et Charles Blé Goude en prison bien qu’innocentés constitue un obstacle à la réconciliation en Côte d’Ivoire.

 

ST