Longtemps délaissée mais jamais totalement abandonnée, Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire et grand projet du Président Félix Houphouët-Boigny, a encore des supporters, lesquels estiment urgent de désenclaver Abidjan, la capitale économique ivoirienne, surpeuplée et en perpétuel développement et qui présentent cette mégapole comme « le nouvel eldorado de l’immobilier » où il faut investir et maintenant, acheter des terrains et bâtir des biens immobiliers en toute sécurité.
Comme le résume l’écrivain Frédérique Gramel Mel, « Abidjan étouffe.» Avec un développement sans cesse continu et les embouteillages monstres quotidiennement bravés par les usagers ; Abidjan donne le visage d’une ville asphyxiée, où il est aujourd’hui beaucoup plus difficile pour circuler. Parce que Il faut donc la désengorger et lui trouver un relais. Au cours d’une conférence organisée récemment au Novotel Abidjan-Plateau par Honoré Diarrassouba promoteur de « Les rencontres de l’Immobilier », sur le thème « Opportunités et stratégies d’investissement à Yamoussoukro », les animateurs, experts des questions immobilières, Ouaby Coulibaly DG de ACM Services et ingénieur génie civil et Tiornan Coulibaly DG de Leadway-Vie, ont de façon magistrale plaidé en faveur des investissements et du business dans l’immobilier dans la capitale politique et administrative. Selon eux, « Yamoussoukro, c’est l’avenir, c’est le nouvel eldorado de l’immobilier » en Côte d’Ivoire.
Avec maestria, les deux experts ont décortiqué toutes les questions relatives au problème de l’urbanisation, à l’acquisition des espaces ou terrains sécurisés. »Comparativement à Abidjan, la ville de Yamoussoukro offre une urbanisation contrôlée, bien pensée par le Président Félix Houphouët-Boigny qui, à l’instar de Georges Whashington son modèle de bâtisseur, a voulu que Yamoussoukro soit construite à l’image de la grande ville américaine Washington DC, ou encore Brazilia, incarnation de la « ville fonctionnaliste » au Brésil construite en cinq (ans) pour désengorger Rio de Janeiro et banlieues, par exemple. Ou encore des mégapoles comme Abuja par rapport à Lagos, El Mansah par rapport au Caire, Djamenadjio par rapport à Dakar.
Pour rappel, Il y a 35 ans, le président Félix Houphouët-Boigny transférait la capitale de la Côte d’Ivoire dans son village natal : Yamoussoukro. D’immenses chantiers ont été lancés pour le transformer en ville moderne : aéroport international, institut polytechnique, palais présidentiel, et aussi le plus grand lieu de culte chrétien du monde ! Mais le transfert des institutions n’a jamais eu lieu et peu d’Ivoiriens s’y sont installés, laissant la sudiste Abidjan s’étouffer dans tous les rôles et les embouteillages, avec la concentration de tous les ministères et les grandes institutions. Il faut donc trouver d’autres pôles de croissance et de mieux-vivre. Pour les experts, Yamoussoukro est mieux. Et pour convaincre les investisseurs, les experts ont présenté toutes les offres d’accès possibles à d’accès à des terrains viabilisés avec Acquisition de Construction Définitive (ACD). Celles-ci varient entre 200 m² et 5000 m² pour un montant à partir de 5 millions à 25 millions de francs CFA payables sur 25 mois.
« Yamoussoukro, ville calme présentant une architecture reposante, ville de paix remarquable par la présence distinguée de la Fondation Félix Houphouët-Boigny et de la Basilique Notre-Dame de la paix, haut lieu du tourisme religieux en Côte d’Ivoire et en Afrique. Mais aussi ville des grandes infrastructures hôtelières et de congrès tels que le colosse Hôtel Président, l’immense Hôtel des Parlementaires qui se trouve désormais à proximité du tout nouveau stade de football qui s’apprête à accueillir des matchs de la coupe d’Afrique en 2023. Yamoussoukro, c’est d’immenses avenues pour prévenir les embouteillages.
Gloire Kelly