Une visite dans la ville de Bouaké du premier responsable des infrastructures économique,qui devrait sans aucun doute raisonnable,apporter la joie dans le cœur de la population déjà affectée par cette situation insoutenable,a été orchestrée au pif.

En compagnie du ministre du transport Koné Amadou et d’une forte délégation appuyé par des représentants de la banque mondiale,le premier responsable des infrastructures économiques du pays, Amedé Kouakou a,juste après son arrivée à l’aéroport de Bouaké,comme une course contre la montre,procédé à faire un tour au niveau de Gonfreville et Dar Es Salam pour voir l’état d’avancement des travaux de forage et autres point qui regorgerait le précieux liquide qui manque depuis plus de trois mois à la vaillante population de la région de Gbêkê.

À la suite de se constat d’une extrême rapidité qui ne dit pas son nom,une rencontre à la hâte a été organisée dans une petite salle qui avait du mal à contenir toute cette population qui rêvait à travers cette autre venue,avoir une issue favorable à ce problème d’eau.

Pendant cette rencontre,le maire Djibo Nicolas,visiblement dépassé par les évènements a,malgré lui,tenu à rassurer la population.<<Nous sommes confiants que dans les quelques semaines qui viennent,nous aurons de l’eau>> rassure le maire,sans toutefois omettre de reconnaître « les quelques ratés par rapport à la distribution d’eau effectuée par les camions citernes de l’ONEP « .

Comme réponse à la souffrance de la population, Amédé Kouakou a expliqué que « ce que nous faisons ne va pas résoudre définitivement le problème d’eau à Bouaké. Et d’ajouter dans sa courte déclaration expéditive que  » 120 localités sont branchées sur Bouaké,91 pompes ne sont pas entretenues,78 pompes réparées ». Le ministre a également ajouté que « la création des forages à Sakassou et Botro est en cours pour ne plus que ces localités tirent l’eau depuis bouaké ».

. Pour rassurer la population,Amédé Kouakou déclare que « 3 forages ont été fait et seront mis dans le réseau ». À quand ? Cette question,beaucoup d’habitants de la région de Gbêkê se la pose.En attendant mise en place de ce processus et le retour de l’eau dans les robinets,la diarrhée continue de faire des victimes au sein de la population du fait de la consommation d’eau de mauvaise qualité.
                     T.K.Emile
        Correspondant Régional