Les membres de la famille et autres du journaliste blogueur ont pris d’assaut le tribunal de première instance de Bouaké où s’est ténu le procès de leur proche Konan Yao Hubert ce Mercredi 27 Novembre après des mois de détention à la maison d’arrêt et de correction de la capitale du Gbêkê.
Appelé à la barre, le prévenu qui était seul devant le juge, a fait savoir qu’il aurait souhaité l’assistance de son avocat avant tout autres choses. Idem pour les témoins de l’accusation qui auraient fait également faut bond au procureur, représentant le ministère public.
Constatant les absences de par et d’autres, le juge après l’annonce des chefs d’accusation à savoir violence envers autrui, séquestration, atteinte à l’ordre public, voie de fait, coups et blessures volontaires (Incapacité Temporaire de Travail ITT) à l’endroit du journaliste Konan Yao Hubert, a requis un renvoie du procès de l’étudiant en journalisme au 11 Décembre à venir car pour lui, au regard de l’importance de ce jugement, « une confrontation avec tous les acteurs pour que la vérité soit connue, est primordiale. De ce fait, l’affaire est renvoyée au Mercredi 11 Décembre 2019.»
Il faut souligner que c’est depuis plus de trois mois que le confrère est écroué à la prison civile de Bouaké, pour sa présumée participation à une manifestation organisée avec sa communauté, contre l’installation d’une mine d’orpaillage dans son village appelé N’Da Kouassikro de la sous-préfecture de Djékanou, situé dans le département de Toumodi au Centre du pays.
Timéo Emrys
Correspondant