Née en conseil des ministres par communication ministérielle le 06 Mars 2013,le police universitaire connaît depuis un certain nombre d’années, des difficultés de rémunération .Sans salaires depuis cinq ans, vidés des différentes maisons qu’ils louent et n’ayant absolument plus rien en poche, les étudiants, policiers universitaires ont pris le taureau par les cornes ce Lundi 13 Août en assiégeant les locaux de la préfecture de région de Bouaké. Une centaine d’étudiants,filles et garçons réunis, scandant par des cris extrêmement nourris, réclamait une solution immédiate et définitive pour mettre fin à la souffrance des 243 agents de la police universitaire de Bouaké. Croyant avoir affaire avec Tuo Fozié qui vient d’être récemment nommé au poste de préfet de la région de Gbêkê,tous les éléments de la police universitaire présents sur le lieu étaient farouchement déterminés à entamer une grève de la faim et également loger sur place jusqu’à ce qu’ils aient satisfaction. << Aujourd’hui c’est aujourd’hui, tant que le préfet Tuo Fozié ne règle pas une bonne fois pour toute cette situation, on reste toujours dans cette position de revendication >> martèle un étudiant qui préfère garder l’anonymat.Le secrétaire général de la préfecture Koné Vakaba qui était présent sur le site a été vraisemblablement pris de haut par la colère des étudiants jusqu’à ce qu’il décide séance tenant, d’appeler le secrétaire d’état chargé du service civique Ouattara Siaka afin d’obtenir une réponse favorable à la requête des policiers universitaires. Après les échanges téléphoniques entre le le porte parole de la police universitaire et le secrétaire d’état, le premier cité nous explique que << l’ordre sera donné dans les plus brefs délais à la directrice régionale du service civique de Bouaké pour entendre et trouver une solution rapide à l’endroit des étudiants>>. Se voulant rassurant, Koné Vakaba explique à l’assemblée l’amour maternelle, << une bonne mère ne laisse pas son enfant tomber. Votre serviteur n’a pas de solution. Nous travaillons par voie hiérarchique (…) , je vais le demander à mes supérieurs .Je ferai tout ce qui est possible pour que vous ayez gain de cause à votre problème avant que je parte pour une nouvelle destination  >>. Notons que c’est la SIMDCI (Société d’Infrastructures Modernes pour le Développement de la Côte d’Ivoire) qui est à la base de ce quiproquo avec des engagements non-tenus ça et là.
                                  T.K.Emile
                     Correspondant Régional