Transféré presqu’en catimini à  la haye , le 29 novembre 2011, aux environs de 18h 20 mn depuis l’aéroport de Korhogo via Abidjan, c’est le 30 novembre 2011, peu après 4 heures  du matin, que Laurent  Gbagbo arrive aux Pays-Bas.

Après une poussive procédure politico-judiciaire d’un peu plus de 7 ans, avec des feuilletons dignes d’un film Nollywoodien, les portes de la prison de Scheveningen se sont ouvertes ce 1er février 2019 pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (Transféré à la Cpi le 22 mars 2014).

Acquittés le 15 (et le 16) janvier 2019, l’ex-président ivoirien et son dernier ministre de la jeunesse seront pourtant maintenus en détention… pour le plaisir personnel du bureau du procureur. Lequel bureau ayant lamentablement échoué à produire le moindre début de preuves en 7 ans. Et ce, malgré un nombre pléthorique de témoins (à charge, surcharge et quelques fois hostiles).

Des acquittés qu’on refuse de libérer.

 

Des acquittés à qui on impose une liberté conditionnelle.

Au fil du temps qu’aura duré l’affaire Gbagbo, la CPI a fini par revêtir ou afficher (c’est selon) ses attributs de Cour Politique Internationale.