Après l’annulation historique de l’élection présidentielle du 6 août dernier, par la Cour suprême du Kenya – une première en Afrique qui avait fini d’inscrire le nom de David Maraga sur les annales de l’histoire contemporaine – le reste du continent et le monde ont applaudi l’élan démocratique de ce pays. Hélas, ce fut un feu de paille. Non seulement des membres de la Commission électorale et des juges de la Cour suprême ont préféré s’exiler juste avant le vote bis du jeudi 26 octobre, mais le principal opposant au président sortant Uhuru Kenyatta, en l’occurrence Raila Odinga, exige la réorganisation du scrutin . Malgrè la commission électorale n’a pas encore proclamé les résultats définitif. l’opposant historique du kenya exige la réorganisation de l’élection présidentielle. de violents heurts ont éclaté entre les opposants au vote et les forces de police, déployées pour permettre à ceux qui le désiraient d’aller accomplir leur devoir. Dans les quartiers chauds du fief de l’opposant leader de son parti ODM (Orange Democratic Movement) et de la Nasa (National Super Alliance) et de plusieurs formations opposées au pouvoir, les échauffourées entre la police et des militants et opposants ont fini par faire 3 morts au moins et plusieurs blessés. les jours s’annonce t-il sombre au Kenya?