La contractualisation entre les producteurs agricoles et les entreprises d’amont et d’aval est souvent présentée comme une voie privilégiée de développement des agricultures du Sud. Elle permet, en théorie, de sécuriser débouchés et approvisionnements et de répondre plus étroitement aux demandes des consommateurs, tout en offrant aux petits producteurs un accès au marché.
Dans la pratique, l’agriculture contractuelle est mise en œuvre surtout dans les filières d’exportation et pour les productions qui doivent impérativement subir une transformation (lait, sucre, cacao…). Mais un nombre croissant de gouvernements, en Asie, en Afrique et en Amérique latine, ont mis en place, avec les bailleurs de fonds, des partenariats public-privé pour favoriser son extension. |